Salut à tous,
Le sommaire:Retracer l’historique des
Jagdgeschwader de la
Luftwaffe présente une difficulté majeure : ces escadres sont tout sauf
homogènes. À l’inverse de leurs équivalents britanniques
et américains, elles ne constituent pas des groupements
tactiques, car cette responsabilité est confiée à un échelon
supérieur (
Fliegerkorps et
Fliegerdivision). La
Geschwader est même souvent dessaisie de la gestion administrative
de « ses »
Gruppen. Même le
Gruppe, qui représente l’unité de base de la
chasse allemande, voit parfois ses
Staffeln éclatées
sur différents aérodromes, voire former des détachements
sur d’autres théâtres d’opérations. Il n’est
pas rare qu’un
Gruppe se batte en Russie, un autre
en France et le troisième en Méditerranée. Le contrôle
que pouvait exercer le
Geschwaderkommodore sur ses
groupes était alors purement théorique. D’ailleurs, dans
certains cas, celui-ci s’est contenté de commander...
son propre
Stab.
La
Geschwader n’est qu’une réminiscence du temps
de paix, où tout était propre et carré, où tous ses
groupes stationnaient sur la même base. La guerre sur
plusieurs fronts perturbera cette belle ordonnance, au
point que l’on peut se poser la question de l’utilité de ce
type d’organisation.
La sauterelle §§§
§§§ et le bâton de berger Après son échec cuisant devant Kasserine
pendant la campagne de Tunisie, fin février
1943, la T
hird Army Division, unité appartenant à la
7th Army du général Patton, est
repliée au Maroc pour être reconstituée et
parfaire son entraînement. Le général Lucian Truscott Jr.,
qui vient d’en prendre le commandement, organise des
exercices combinés entre l’infanterie et l’artillerie lourde.
Rattachée à cette division, se trouve une petite formation
d’observation équipée de L-4B Grasshopper (sauterelle),
version militaire du fameux Piper Cub, et commandée par
le Captain Brenton Devol. Au début du mois de mars,
celui-ci convoque le
2nd Lieutenant Alfred W. Schultz
et lui donne un ordre pour le moins insolite : « Allez
me bombarder ces moutons ! ». « Schultzie » raconte
lui-même la suite...
Les avions de combat français - Le Potez 63.11 / 2e partie
Comme indiqué dans l'épisode précédent,
les premiers Pz 63.11 sont livrés au
14e Groupe aérien autonome à la mi-septembre
1939. Il est prévu de transformer,
par ordre de priorité, les groupes
de « grande reconnaissance », opérant au profit
de l’état-major général de l’armée de l’Air (EMGAA),
puis les groupes de reconnaissance et, en bas de liste,
les GAO (groupes aériens d’observation).
Le n°451 (RAAF) [i]Squadron - Le mal-aimé
Créé dans l’urgence pour épauler la RAF en délicate posture en Afrique
du Nord, le « 451 » embarrassera plus l’état-major britannique
qu’autre chose et se verra surtout
affecté aux tâches subalternes dans des secteurs où il ne se
passe rien !
Les Australiens n’en accompliront pas moins leur tâche avec
zèle et
efficacité, remportant même plusieurs victoires aériennes.
Les envahisseurs - sur le sentier de la guerre
Connu sous le nom d'Invader en
Méditerranée et sous celui d’Apache
en Birmanie, le North American A-36
Mustang a été sans aucun doute le
bombardier en piqué le plus apprécié de
l’USAAF. Bien qu’engagé en nombre
réduit, il a démontré une grande polyvalence
et a contribué à faire émerger
le concept de chasseur-bombardier
multi-rôle, auquel il ne survivra pas pour
différentes raisons, mais il constituera
le trait d’union avec le Republic P-47.
Maurice Boyau - De la mêlée à la première ligne Sportif émérite et capitaine de l’équipe de France de rugby avant la
Grande Guerre, Maurice Boyau
ne tarde pas à se faire remarquer pour ses talents de pilote de
chasse dès qu’il rejoint la SPA 77, « l’escadrille des sportifs
». Cinquième as officiel français avec 35 victoires homologuées, il
disparaît
mystérieusement quelques semaines avant l’armistice.
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